26 mars 2015
Chuchillements de saison
Insensible au chuchillement
délicat des sèves nouvelles
l’hiver fripé dans ses flanelles
meurt nauséeux d’un bâillement
l’air est peuplé de frissons d’ailes
romances et menus rondeaux
crépitent parant d’étincelles
les bosquets piquetés d’oiseaux
Avec un sourire enjôleur
le vieux cerisier se déhanche
le printemps plume une avalanche
et s’égosille de couleurs
Derrière un nuage on devine
la roue d’un soleil facétieux
poussé par la brise marine
vers le char des étés radieux
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