Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La perluète
26 mars 2015

Chuchillements de saison

DSC06953

 

Insensible au chuchillement

délicat des sèves nouvelles

l’hiver fripé dans ses flanelles

meurt nauséeux d’un bâillement

 

l’air est peuplé de frissons d’ailes

romances et menus rondeaux

crépitent parant d’étincelles

les bosquets piquetés d’oiseaux

  

Avec un sourire enjôleur

le vieux cerisier se déhanche

le printemps plume une avalanche

et s’égosille de couleurs

 

Derrière un nuage on devine

la roue d’un soleil facétieux

poussé par la brise marine

vers le char des étés radieux 

Publicité
Publicité
Commentaires
A
Un printemps trop sage, une versification trop régulière ... j'ai hésité à en casser les lignes comme je le fais souvent. Il n'est sans doute pas dans sa forme définitive ... Merci à toi d'être passée et d'avoir "chuchillé" quelques mots
Répondre
S
J'aime bien... mais je trouve le rythme trop régulier, trop sage pour exprimer la vie qui affleure ; j'aurais bien accueilli des ruptures. Cela dit, "chuchillement", c'est adorable !
Répondre
Y
Soufflante est la beauté émanant de ce poème, un poème que l'on ressent comme une présence apaisante et dont on voudrait chuchoter (ou chuchiller) chaque mot en se fondant sur l'horizon, entre ciel et terre, le coeur et l'âme perdus dans cette immensité à regarder ce ballet fabuleux de la Nature qui s'éveille.<br /> <br /> <br /> <br /> Amicales salutations
Répondre
La perluète
Publicité
Archives
Newsletter
La perluète
Publicité