28 janvier 2015
Bout du chemin
S'il fallait de mes années
porter le poids trop longtemps
je voudrais à mes côtés
que mon petit cheval blanc
trotte quand j'irai frapper
aux portes de mes cent ans
Si je devais par malheur
avec le siècle flirter
j'aimerais dans ton odeur
évoquant nos chevauchées
ressusciter nos ardeurs
mon bel alezan doré
Je voudrais suivre des yeux
mes chèvres courant au pré
et m'égayer de leurs jeux
en oubliant de penser
à ce corps si gourd si vieux
qu'il me faudrait bien traîner
Si j'étais prête à partir
j'aimerais serrer mes chiens
entre mes bras et sentir
leurs truffes mouiller mes mains
et leur tendresse fleurir
mon dernier bout de chemin
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