11 janvier 2015
L'aile cassée
Comment reprendre pied pour se remettre en marche
quand on traîne après soi l’aile cassée du rire,
ces ombres dont les noms nous collent aux semelles
et qui engluent nos pas dans un silence épais
Un rictus aux dents jaunes s’engouffre dans l’impasse
entre le fanatisme et la gouaille insolente
La liberté blessée s’effondre sous la haine
et rien n’apaisera le chagrin qui me mine
Ne cherchez plus mon cœur : les bêtes l’ont mangé*
*Charles Baudelaire
Publicité
Publicité
Commentaires
L