30 septembre 2015
Chemin creux
Sous les rinceaux qui postillonnent
le chemin creuse son mystère
en nous dérobant ses ornières
La nef étrangle entre ses bras
d'ambre et de bronze la lumière
qui palpite
chétive
aux confins de la voûte
On hésite
on redoute
ce vide qui médite
cet œil clair nous aspire
au fond de son orbite
Crépitent sous nos pas
les pavés de l'enfer
On frissonne
l'hiver
se tient en embuscade
il n’y a pas de dérobade
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