6 mai 2015
Ria d'Etel
Ria d’Etel
chemine l’eau
flâne l’ondine aux frissons clairs
ses tresses tordues dans le dos
qui vont se déployer en mer
les algues mèchent les chenaux
veinent de vert leur somnolence
Griffé du seul cri d’un oiseau l’azur est nappé de silence
Sous des confettis de soleil musarde la rive indécise
perdue sitôt que reconquise
par la tutelle des marées
Ria d’Etel
ourlée de sel
le limon des pêches à pied qui nous suçote les orteils
nous entrave de tiède acier
et nous chausse de succulence
en nous éclaboussant d’enfance
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