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La perluète
6 mai 2015

Ria d'Etel

DSC04362-001

 

Ria d’Etel

chemine l’eau  

flâne l’ondine aux frissons clairs

ses tresses tordues dans le dos

qui vont se déployer en mer

 

les algues mèchent les chenaux

veinent de vert leur somnolence

 

Griffé du seul cri d’un oiseau l’azur est nappé de silence

 

Sous des confettis de soleil musarde la rive indécise

perdue sitôt que reconquise

par la tutelle des marées

 

Ria d’Etel

ourlée de sel

le limon des pêches à pied  qui nous suçote les orteils 

nous entrave de tiède acier

et nous chausse de succulence

en nous éclaboussant d’enfance

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Commentaires
A
Merci pour ton avis pertinent, Sonia, j'avoue que faisant allusion dans ce texte à un souvenir de vacances passées auprès de mes petits enfants je n'ai pas lésiné sur le sucre !
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S
Je trouve le rythme parfait, ondoyant et nonchalant comme il convient, dessinant des méandres ! J'ai un revanche un bémol sur quelques expressions comme "mécher les chenaux", "musarde la rive", "suçoter les orteils", "chausser de succulence", "éclabousser d'enfance", que je trouve sucrées, trop douces au palais, sans cette pointe d'iode et de sel qui selon moi conviendrait mieux au sujet... Mon avis, bien sûr, rien d'autre.
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