11 avril 2015
Tes doigts
Tes doigts
qui promenaient ton désir sur ma peau
y dessinaient l’écho de nos émois jumeaux
tes doigts
maintenant vont
et viennent
et délient
les nœuds de mes douleurs que l’hiver multiplie
Sous le boisseau des ans
sommeille
dans sa braise
l’ardeur des nuits cambrées au rythme des fournaises
quand se ployaient
au jeu des flammes
nos caresses
Nous avions du plaisir une faim carnassière
mais les crocs de la vie ont rogné nos ivresses
pétrifié nos élans
la fatigue s’installe et masquant sa détresse
gante tes doigts tremblants
d’une huile de tendresse
Le flot des souvenirs qui roule
dans nos veines
de son baume apaisant soulage
bien des peines
et dans les doigts du temps notre amour est sans âge
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