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La perluète
17 février 2015

Les éoliennes

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Tout ce qui passe vole et fuit

brassé au cœur du paysage

fredonne dans leurs vastes ailes

ronronne au vent 

 

Comme les fileuses d’antan

plantées sur le bord des falaises

entre leurs doigts

tordent le vent

 

Nonchalantes les éoliennes

ancrent les rêves des migrants

aux cerfs- volants des jeux d’enfants

voués au vent      

 

Leurs grands troupeaux sur l’océan

pâturent parmi les brisants

enracinés dans les courants

broutent le vent

 

Elles moulinent des serments

des adieux

des pleurs déchirants

femmes de marins dévidant

de pieux refrains pour les absents

livrés aux vents

et aux tempêtes

 

 

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Commentaires
A
Pas de problème Sonia si tu n'es pas touchée par ces volatiles, Tu as d'ailleurs tout intérêt à rester à distance ... Plus d'une cigogne ou d'un héron y voyant un congénère s'est vu happé par sa curiosité y laissant définitivement ses plumes ;-)
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S
Elles sont expressives, je ne dis pas le contraire ! Et j'aime beaucoup le rythme qui, à la fin, mêle pair et impair, pour moi il correspond très bien à ce que j'imagine le "ronflement" des éoliennes fendant l'air.<br /> <br /> Pourtant je ne suis pas vraiment touchée... Peut-être le sujet est-il trop aride pour moi, je ne sais pas. Ton poème ne démérite pas, Arielle, mais je reste à distance.
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