6 juin 2019
Léthé
Pour engloutir mes sanglots apaisés
Rien ne me vaut l’abîme de ta couche ;
L’oubli puissant habite sur ta bouche,
Et le Léthé coule dans tes baisers.
C .Baudelaire
Juin étire son crépuscule sous le berceau d’une glycine
et la brise
lèvres sucrées
mâche un parfum d’’éternité
La nuit est lente à déployer son souffle frais
le long des murs
Dans le violon du cerisier
un merle trille ses arpèges
La première étoile a percé
son drap tendu de satin vert
ta main dans la mienne frémit
l’été vient nous ouvrir son lit
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L
G