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La perluète
6 juin 2019

Léthé

IMG_20180622_154557 - Copie

 

 

Pour engloutir mes sanglots apaisés
Rien ne me vaut l’abîme de ta couche ;
L’oubli puissant habite sur ta bouche, 
Et le Léthé coule dans tes baisers.

                                      C .Baudelaire

 

 

Juin étire son crépuscule sous le berceau d’une glycine

et la brise

lèvres sucrées

mâche un parfum d’’éternité

 

La nuit est lente à déployer son souffle frais

le long des murs

 

Dans le violon du cerisier

un merle trille ses arpèges

 

La première étoile a percé

son drap tendu de satin vert

ta main dans la mienne  frémit

l’été vient nous ouvrir son lit

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Commentaires
L
compliment comme Géhèm et tu seras dans notre prochaine revue
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G
Léthé-t-une fois... Est-ce parce que l'on oublie toujours un peu que l'on ne s'en lasse jamais ? C'est bien joli ce que tu écris, madame.
Répondre
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