9 mai 2017
C'est la tendresse
C’est la tendresse au doux pelage
qui s’installe sur nos genoux
comme une bête familière
use du lit de l’amour fou
Elle réchauffe nos hivers
en s’enroulant à notre cou
C’est un bijou de quatre sous
la fleur de givre
à la fenêtre
qui enchante les aubes floues
quand la journée peine à renaître
engourdie
dans ses draps pilou
C’est ma tendresse qui s’alarme
d’un rien
d’un faux pas
d’un soupir
tremblant de lire un morne aveu
au miroir sans tain de tes yeux
C’est ta tendresse qui désarme
délie les nœuds de mes aigreurs
ton sourire
efface une larme
et ravive en nous la ferveur
d’un pastel
qui virait
pâli
au gris narquois des vents coulis
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