16 mars 2017
Matin d'avril
L’haleine de la nuit traîne encor sur les champs
le soleil glisse un œil au ras de la colline
et crible de joyaux la haie dont s’illuminent
les troncs cousus de lierre
qui somnolaient
dolents.
Chaque brin d’herbe sue d’un éclat juvénile
Distillant la lumière au travers de leurs crins
deux chevaux
jouent
le bronze
éclabousse leurs reins
Leur accolade explose en un jet triomphant
dressé face au soleil
célébrant le printemps
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