4 décembre 2016
A mains nues
Prends mon visage encore un peu
entre tes deux mains comme un feu
dont tu réveillerais la flamme
C’est à mains nues que tu captures
mon regard afin qu’en nous dure
le miracle de naître ensemble
Ivoire ébène des années
nos jeux de mains sur le clavier
ont usé bien des ritournelles
Mais si les saisons nous rudoient
dans le feuillage de nos doigts
bruisse encore un vent d’allégresse
Au creux de ton souffle je suis
toujours le même fruit cueilli
par le berceau de tes caresses
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