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La perluète
4 décembre 2016

A mains nues

A mains nues

 

 

Prends mon visage encore un peu

entre tes deux mains comme un feu

dont tu réveillerais la flamme

 

C’est à mains nues que tu captures

mon regard afin qu’en nous dure

le miracle de naître ensemble

 

Ivoire ébène des années

nos jeux de mains sur le clavier

ont usé bien des ritournelles



Mais si les saisons nous rudoient

dans le feuillage de nos doigts 

bruisse encore un vent d’allégresse



Au creux de ton souffle je suis

toujours le même fruit cueilli

par le berceau de tes caresses

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
C
Pas non plus eu le courage de regarder le film, mais que j'aime ce que tu en fais, Arielle ! Ce geste est le plus émouvant que je connaisse et tu nous en restitue toute la profondeur, c'est magnifique !
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A
Merci pour ton passage almanito et la tendresse que tu as su capter dans ce regard
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A
Un peu comme une prière d'une tendresse et d'une sensualité à fleur de peau très émouvante, parfois seul lien qui reste...
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A
En fait, c'est l'affiche qui m'a inspirée ces quelques lignes. Connaissant le sujet du film et les souffrances dont il traite, je n'ai pas encore eu le courage de le regarder.<br /> <br /> Merci Géhèm pour tes remarques attentionnées et les précieux noeuds de tes liens !
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G
Film magnifique et terrible de Michael Haneke. Tu n'en as gardé que le côté qui nous permet encore de tenir debout et c'est tant mieux.<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis content que Carole t'ait découverte, vous avez de belles qualités l'une et l'autre.<br /> <br /> Ravi aussi d'avoir constaté sur son blog que tu avais réussi à activer correctement le lien de ton dernier com. J'ai relevé, par contre, en passant rapidement chez les Cafards, que ce n'était pas le cas pour le commentaire laissé sur leur article "règlement de contes", mais j'en ai profité pour réécouter Gainsbourg.<br /> <br /> Tu y es presque, bises.
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