24 septembre 2016
L'enfance du conte
La mousse et l’ortie émaillaient les jours
L’œil d’un écureuil dans l’écrin des feuilles
et les crocs d’un loup luisaient sous les houx
De ma haute enfance ai gardé la trace
préservé la grâce
la fraîcheur des sources
la fièvre des fours d’un conte gourmand
Me suis fait sorcière
pour héberger l’ogre au creux de mes nuits
Nourrie de chimères
je n’ai pas vieilli
juste réécrit la fable à l’envers
et glané des joies parmi les terreurs
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