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La perluète
19 août 2016

Poète à la ligne

Diane Michelin

 

Il pourrait être un horloger que ses engrenages fascinent

huilant tendrement ses rouages

lustrant la joue froide du temps

 

Il pourrait être dans la ville

un oiseleur de la truelle

qui ferait chanter le béton et scierait les barreaux des cages

chaussant les ailes d'un nuage outre les murs et leurs prisons

 

Mais il préfère de la rive

Suivre la danse d’un bouchon

Sourire aux rameurs qui s’obstinent

à lutter contre le courant

il pêche ses mots à la ligne

 

Dans les roseaux glisse une rime

ou le vif argent d’un vers blanc

qui viennent se mêler aux jeux

de quelque verte et fraîche ondine

dont il se prétend amoureux

 

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Commentaires
A
On est toujours jeune quand on rime au bord de l'eau, Pierre, la poésie est un bain de jouvence ... je parle par expérience !
Répondre
R
Bonjour Arielle !<br /> <br /> <br /> <br /> Fraîche poésie au fil de l'eau ! <br /> <br /> Je suis pêcheur et je rime parfois au bord de l'eau ... mais moi, je ne suis plus jeune !<br /> <br /> <br /> <br /> Bon dimanche !<br /> <br /> <br /> <br /> Pierre
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