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La perluète
21 mars 2016

Aube

sire (164)

 

L’aube soulève une paupière

sur un œil rouge ensommeillé

abandonnant comme à regret

ses draps de brume laminés

 

Visant sa cible de lumière

l’alouette flèche son cri

un renard plonge flamme rousse

dans l’encrier de sa tanière

 

Un chevreuil a levé la tête

et mâchant un morceau de ciel

il  regarde vaguer au vent

la toison bleue de la prairie

 

Sur l’épaule de la colline

la silhouette d’un cheval

faufile à grands points l’horizon

au rythme d’un galop tranquille

 

Et son cavalier s’émerveille

d’être devenu transparent

drapé dans le manteau des champs

coiffé d’azur

botté de vent

si bien mêlé à ce poème

qu’il n’en trouble pas une rime.

 

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Commentaires
F
Je ne trouve pas de module d'abonnement sur votre page. Dommage
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F
Bonjour. Me voilà via le blog de Géhèm et je découvre avec plaisir les mots que vous partagez et me réjouis de la définition poétique de la perluète que vous offrez. Merci
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