26 novembre 2014
Le temps de l'attente
Un silence aigu a percé la nuit
et le temps reprend son attente vaine
il n’a rien à vendre
qu’un miroir gauchi
où son mufle tend sa grimace obscène
Il n’a rien à vendre ce fieffé voleur
que ces quelques cendres
la pâle lueur
d’un mégot amer cent fois rallumé
Pauvres souvenirs !
on voudrait charmer
cette armée de rats qu’on traîne après soi
rien que pour meubler l’attente sordide
de l’aube perfide
qui va nous bouffer
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